jeudi 30 mai 2013
Pierre Falardeau
Pierre Falardeau né le 28 décembre 1946 à Montréal et mort le 25 sptembre 2009 à Montréal est un cinéaste et écrivain, par ailleurs militant indépendantiste québécois.
Il entre au Collège de Montréal en 1959, où il se lie d'amitié avec Julien Poulin. À l'école, il s'intéresse surtout au sport.
À l'âge de quinze ans, parmi la poignée de livres se trouvant au domicile familial, il découvre avec grand intérêt une vieille édition de l'ouvrage Les Patriotes de 1837-1838 de Laurent-Olivier David, dans lequel figurent notamment des lettres écrites par Chevalier de Lorimier avant son exécution. « L'Histoire se révélait. Mon histoire. J'apprenais des mots nouveaux. Des mots absents de l'école. Absents de la radio. Absents de la télévision. Des noms de villages où des hommes s'étaient battus jusqu'à la mort pour la liberté et l'indépendance de leur pays. De mon pays. […] L'Histoire soudain cessait d'être un mot abstrait. L'Histoire devenait essentielle, partie intégrante de ma vie. »
En 1971, il réalise son premier film, le court métrage Continuons le combat. Il le présentera comme le premier volet de son mémoire de maîtrise intitulé « La lutte », déposé en 1975. Falardeau répétera souvent que c'est en raison de sa difficulté à traduire par écrit ses observations qu'il a opté pour la caméra, et c'est d'ailleurs dans des termes semblables qu'il justifie l'utilisation d'un document audio-visuel dans son mémoire : « L’image permet une meilleure compréhension du phénomène. Le langage écrit est bien pauvre quand il s’agit de présenter une description adéquate de l’ambiance, de l’atmosphère, des lieux, du déroulement du rituel. »
Au cours des années 1970, il se joint à son ami comédien Julien Poulin dans la réalisation de plusieurs autres documentaires : À mort (1972), Les Canadiens sont là (1973), Le Magra (1975), À force de courage (1977), Pea Soup (1978, contenant la fameuse scène du PFK Kid) et Speak White (1980).
Par la suite, Falardeau réalise surtout des longs métrages de fiction. On retrouve des films plus dramatiques tels que Le Party (1989), Le steak (1992), Octobre (1994) et 15 février 1839 (2001). Falardeau poursuivra aussi dans la comédie en réalisant deux suites au premier Elvis Gratton : Elvis Gratton II: Miracle à Memphis (1999) et Elvis Gratton XXX : La Vengeance d'Elvis Wong (2004).
Ces premiers films, moins connus du public, culmineront avec la série des Elvis Gratton, mettant en scène un admirateur d'Elvis Presley, caricature de la petite bourgeoisie canadienne-française fédéraliste. Compilant trois courts métrages réalisés entre 1981 et 1985, le film Elvis Gratton : Le king des kings demeure aujourd'hui une œuvre marquante de la cinématographie québécoise et son personnage principal est entré dans le folklore québécois.
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