« Vive le Québec libre ! » est une phrase prononcée par le président de la République française Charles de Gaulle, en visite officielle au Canada en 1967, à la fin d'un discours à Montréal le 24 juillet.
C'est un mal de vivre de voir que des québécois se dissent canadiens. Peut-être que mon discours est un peu boiteux, mais je crois que s'avouer vaincu c'est de se privé de sa liberté. Je pense qu'en tant que peuple, c'est normal de pouvoir avoir un endroit à nous où l'on peut nous même se diriger.
C'est en se donnant les moyens pour se libérer en gardant l'espoir d'atteindre un jour un but, que nous allons réussir à nous donner un pays.
Ce n'est pas une réaction de haine envers les canadiens, mais simplement le fait de grandir et de pouvoir choisir le sort de notre nation. le reste du Canada ne devrait pas choisir pour une nation qu'il ne connait pas.
C'est la reconnaissance d'un peuple pour ce qu'il est, ce qu'il fait et ce qu'il a. En ayant notre propre liberté, nous allons pouvoir fonder notre nation sur des bases solides comme tous les autres nations le font.
Ce sera un Québec à nous, pour nous et fait par nous.
Les brouhahas de Stéphanie
jeudi 30 mai 2013
48 heures dans les bottines de...
Préparation du stage
Comme tous les adolescents, on a tendance à se poser beaucoup de questions. C'est à l'adolescence que nous devons faire des choix qui auront des impacts sur notre futur notamment sur notre carrière. Pour ma part, j'ai choisi de m'orienter vers l'art du cinéma comme directrice en production cinématographique.
En premier lieu, mon choix s'est arrêté sur cette profession puisque je suis une personne ayant du leadership et de l'éloquence qui aime faire valoir ses opinions. J'aime diriger de grands projets. La relation avec les gens est aussi quelque chose de très important pour moi. Je préfère les domaines où le changement est fréquent et où je peux exprimer librement mes idées et ma créativité. De plus, je suis une passionnée de littérature et des grandes pensées sociales. Toutes les grandes formes d'art m'inspirent.
Par la suite, je choisi ce métier parce que je suis libre de penser et d'exprimer. On peut raconter des histoires à notre façon. C'est aussi un domaine où on développe des relations avec les gens en travaillant en équipe. Ce qui me plaît, c'est les changements fréquents et les horaires variables. Le simple fait de m'imaginer enfermé dans un bureau de 9 à 5 me décourage.
Enfin, je dois m'attendre à accomplir plusieurs tâches en choisissant ce métier. Le directeur en production doit préparer, organiser et coordonner la production. Il doit aussi choisir les acteurs et le personnel technique. C'est aussi lui qui fait l'horaire pour les tournages, qui négocie les contrats et qui gère les changements apportés au scénario. Il doit gérer le budget de même. Le tout pour un salaire minimum moyen d'environ $38 000 à $42 999. L'avantage de ce travail, c'est la liberté de gérer son temps comme on le veut, alors que le travail le soir et la fin de semaine peut être exigé et que le salaire dépend de la réussite cinématographique du film. Les études pour cette profession sont aussi très longues. Un diplôme universitaire du 1er cycle en cinématographie est requis pour exercer ce travail. Le leadership, le sens de l'organisation, la rigueur et la passion sont donc toutes des qualités importantes pour se lancer dans ce métier. Il faut surtout savoir innover et avoir de la créativité.
En conclusion, j'ai choisi cette profession parce que je pense avoir les qualités requises mais surtout parce que je suis passionnée de cinéma et de littérature. J'ai des idéologies et je veux être libre de pouvoir les partager dans un art tel que le cinéma. Je pourrais peut-être même écrire mes propres scénarios pour les films que je dirigeraient dans le futur...
Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock est un réalisateur britannico-américain, également producteur et scénariste, né le 13 août 1899 à Leytonstone au Royaume-Uni et mort le 29 avril 1980 à Bel Air à Los Angeles aux États-Unis.Au cours de ses quelque soixante années de carrière, il réalise cinquante-trois longs métrages, dont certains comptent, tant par leur succès public que par leur réception et leur postérité critiques, parmi les plus importants du septième art : ce sont, entre autres, Les 39 Marches, Les Enchaînés, Fenêtre sur cour, Sueurs froides, La Mort aux trousses, Psychose, ou encore Les Oiseaux.
Interrogé sur son travail, Hitchcock expliquera : « Le scénariste et moi planifions la totalité du scénario jusqu'au moindre détail et, quand nous avons terminé, tout ce qui reste à faire c'est tourner le film. En fait, c'est seulement quand on entre en studio, qu'on entre dans la zone des compromis. Vraiment, c'est le romancier qui a le meilleur casting, puisqu'il n'a pas à composer avec les acteurs et tout le reste. » Dans une interview de 1969, Hitchcock précise : « Dès que le scénario est prêt, j'aimerais autant ne pas faire le film du tout... J'ai un esprit fortement visuel. Dans ma tête, je visualise un film jusqu'au montage final. J'écris tout ceci le plus en détail dans le scénario, et ensuite, quand je tourne, je ne regarde pas du tout le scénario. Je le connais par cœur, tout comme il n'est pas nécessaire à un chef d'orchestre de regarder la partition... Quand vous avez terminé le scénario, le film est parfait. Mais, pendant la réalisation, il perd peut-être quarante pourcents de votre conception d'origine. »
David Freeman, le dernier scénariste a avoir collaboré avec Hitchcock est au départ assez déconcerté par la méthode utilisée par le réalisateur : « D'abord on décide de ce que vont faire les personnages, puis on les dote de traits de caractère qui rendent plausible leur comportement. [...] On a critiqué Hitchcock pendant des années sur le fait que, chez lui, la forme l'emportait sur le fond. Sa façon de travailler confirmait cette critique. L'astuce tenait en ce que son analyse des personnages était si minutieuse et si pénétrante qu'elle suffisait à leur donner vie dans ses films. »
Hitchcock semblait se délecter à relever les défis techniques de la réalisation. Sueurs froides (1958) a recours à une technique de caméra développée par Irmin Roberts, une technique imitée et réutilisée de nombreuses fois par la suite par d'autres réalisateurs, et qui donne l'impression d'une image qui s'allonge. L'effet est obtenu en déplaçant la caméra dans la direction opposée à celle du zoom. On a appelé cet effet le « travelling compensé », « dolly zoom » ou l'« effet Vertigo ».
Interrogé sur son travail, Hitchcock expliquera : « Le scénariste et moi planifions la totalité du scénario jusqu'au moindre détail et, quand nous avons terminé, tout ce qui reste à faire c'est tourner le film. En fait, c'est seulement quand on entre en studio, qu'on entre dans la zone des compromis. Vraiment, c'est le romancier qui a le meilleur casting, puisqu'il n'a pas à composer avec les acteurs et tout le reste. » Dans une interview de 1969, Hitchcock précise : « Dès que le scénario est prêt, j'aimerais autant ne pas faire le film du tout... J'ai un esprit fortement visuel. Dans ma tête, je visualise un film jusqu'au montage final. J'écris tout ceci le plus en détail dans le scénario, et ensuite, quand je tourne, je ne regarde pas du tout le scénario. Je le connais par cœur, tout comme il n'est pas nécessaire à un chef d'orchestre de regarder la partition... Quand vous avez terminé le scénario, le film est parfait. Mais, pendant la réalisation, il perd peut-être quarante pourcents de votre conception d'origine. »
David Freeman, le dernier scénariste a avoir collaboré avec Hitchcock est au départ assez déconcerté par la méthode utilisée par le réalisateur : « D'abord on décide de ce que vont faire les personnages, puis on les dote de traits de caractère qui rendent plausible leur comportement. [...] On a critiqué Hitchcock pendant des années sur le fait que, chez lui, la forme l'emportait sur le fond. Sa façon de travailler confirmait cette critique. L'astuce tenait en ce que son analyse des personnages était si minutieuse et si pénétrante qu'elle suffisait à leur donner vie dans ses films. »
Hitchcock semblait se délecter à relever les défis techniques de la réalisation. Sueurs froides (1958) a recours à une technique de caméra développée par Irmin Roberts, une technique imitée et réutilisée de nombreuses fois par la suite par d'autres réalisateurs, et qui donne l'impression d'une image qui s'allonge. L'effet est obtenu en déplaçant la caméra dans la direction opposée à celle du zoom. On a appelé cet effet le « travelling compensé », « dolly zoom » ou l'« effet Vertigo ».
Pierre Falardeau
Pierre Falardeau né le 28 décembre 1946 à Montréal et mort le 25 sptembre 2009 à Montréal est un cinéaste et écrivain, par ailleurs militant indépendantiste québécois.
Il entre au Collège de Montréal en 1959, où il se lie d'amitié avec Julien Poulin. À l'école, il s'intéresse surtout au sport.
À l'âge de quinze ans, parmi la poignée de livres se trouvant au domicile familial, il découvre avec grand intérêt une vieille édition de l'ouvrage Les Patriotes de 1837-1838 de Laurent-Olivier David, dans lequel figurent notamment des lettres écrites par Chevalier de Lorimier avant son exécution. « L'Histoire se révélait. Mon histoire. J'apprenais des mots nouveaux. Des mots absents de l'école. Absents de la radio. Absents de la télévision. Des noms de villages où des hommes s'étaient battus jusqu'à la mort pour la liberté et l'indépendance de leur pays. De mon pays. […] L'Histoire soudain cessait d'être un mot abstrait. L'Histoire devenait essentielle, partie intégrante de ma vie. »
En 1971, il réalise son premier film, le court métrage Continuons le combat. Il le présentera comme le premier volet de son mémoire de maîtrise intitulé « La lutte », déposé en 1975. Falardeau répétera souvent que c'est en raison de sa difficulté à traduire par écrit ses observations qu'il a opté pour la caméra, et c'est d'ailleurs dans des termes semblables qu'il justifie l'utilisation d'un document audio-visuel dans son mémoire : « L’image permet une meilleure compréhension du phénomène. Le langage écrit est bien pauvre quand il s’agit de présenter une description adéquate de l’ambiance, de l’atmosphère, des lieux, du déroulement du rituel. »
Au cours des années 1970, il se joint à son ami comédien Julien Poulin dans la réalisation de plusieurs autres documentaires : À mort (1972), Les Canadiens sont là (1973), Le Magra (1975), À force de courage (1977), Pea Soup (1978, contenant la fameuse scène du PFK Kid) et Speak White (1980).
Par la suite, Falardeau réalise surtout des longs métrages de fiction. On retrouve des films plus dramatiques tels que Le Party (1989), Le steak (1992), Octobre (1994) et 15 février 1839 (2001). Falardeau poursuivra aussi dans la comédie en réalisant deux suites au premier Elvis Gratton : Elvis Gratton II: Miracle à Memphis (1999) et Elvis Gratton XXX : La Vengeance d'Elvis Wong (2004).
Ces premiers films, moins connus du public, culmineront avec la série des Elvis Gratton, mettant en scène un admirateur d'Elvis Presley, caricature de la petite bourgeoisie canadienne-française fédéraliste. Compilant trois courts métrages réalisés entre 1981 et 1985, le film Elvis Gratton : Le king des kings demeure aujourd'hui une œuvre marquante de la cinématographie québécoise et son personnage principal est entré dans le folklore québécois.
L'espoir du noir
Nous sommes le 25 septembre 2009. Le soleil brille dans le ciel. Un léger vent frais entre dans la pièce. Mon fidèle ami est en face de moi. Sa femme et ses enfants sont à ma droite. Sur le visage de mon ami, je peux percevoir un certain sentiment de sérénité.
Contrairement à aujourd'hui, mon vieil ami a toujours été quelqu'un de profondément préoccupé. Des préoccupations sur lesquelles il en avait même bâtie sa carrière. Il a toujours voulu changer les choses et défendre ses points de vue. Ila souvent été critiqué à cause de ses idées et de son apparence vulgaire. Mon compagnon n'est qu'un fils d'ouvrier né en banlieue qui veut faire sensation. Tout le monde est à la recherche de sensationnalisme de nos jours. Ses apparitions ont toujours été des plus controversées alors que ses convictions étaient des plus justes.
Cette homme est humble et intègre. Je l'ai toujours admiré pour ça. Il vit pour être libre, il vit pour défendre la liberté et il vit pour l'obtenir. Tels sont ses objectifs. Parfois, il en devenait malade tellement il voulait se battre pour sa cause. Mais la liberté n'est pas une marque de yogourt. On ne peut pas l'acheter à l'épicerie. On ne peut pas être libre en achetant les gens avec nos richesses et nos belles paroles comme dans le temps des bouffons. Il faut continuer le combat pour l'obtenir. La quête pour la liberté sera pour toujours un éternel champ de bataille de l'âme humaine où chaque individu dépendra d'un autre. Pour être libre, il faut être indépendant pour faire nos propres choix. En fait, ces idées sont celles que mon ami a toujours défendues dans ces œuvres et écrits.
Je crois que je n'ai pas vu le temps passer. Il fait déjà noir et je sens maintenant que la fin approche. Mon ami ne bouge plus. Il est étendu sur son lit en attendant patiemment. L'ennemi a finalement pris le dessus sur lui qui est prêt à s'avouer vaincu. Le combat pour lui se termine ici. Malgré sa perte, il y aura toujours de l'espoir.
En mémoire de Pierre Falardeau.
Julien Poulin
Contrairement à aujourd'hui, mon vieil ami a toujours été quelqu'un de profondément préoccupé. Des préoccupations sur lesquelles il en avait même bâtie sa carrière. Il a toujours voulu changer les choses et défendre ses points de vue. Ila souvent été critiqué à cause de ses idées et de son apparence vulgaire. Mon compagnon n'est qu'un fils d'ouvrier né en banlieue qui veut faire sensation. Tout le monde est à la recherche de sensationnalisme de nos jours. Ses apparitions ont toujours été des plus controversées alors que ses convictions étaient des plus justes.
Cette homme est humble et intègre. Je l'ai toujours admiré pour ça. Il vit pour être libre, il vit pour défendre la liberté et il vit pour l'obtenir. Tels sont ses objectifs. Parfois, il en devenait malade tellement il voulait se battre pour sa cause. Mais la liberté n'est pas une marque de yogourt. On ne peut pas l'acheter à l'épicerie. On ne peut pas être libre en achetant les gens avec nos richesses et nos belles paroles comme dans le temps des bouffons. Il faut continuer le combat pour l'obtenir. La quête pour la liberté sera pour toujours un éternel champ de bataille de l'âme humaine où chaque individu dépendra d'un autre. Pour être libre, il faut être indépendant pour faire nos propres choix. En fait, ces idées sont celles que mon ami a toujours défendues dans ces œuvres et écrits.
Je crois que je n'ai pas vu le temps passer. Il fait déjà noir et je sens maintenant que la fin approche. Mon ami ne bouge plus. Il est étendu sur son lit en attendant patiemment. L'ennemi a finalement pris le dessus sur lui qui est prêt à s'avouer vaincu. Le combat pour lui se termine ici. Malgré sa perte, il y aura toujours de l'espoir.
En mémoire de Pierre Falardeau.
Julien Poulin
Raconte-moi québec!
Le soleil brille. Le ciel est d’un bleu éclatant. Le vent souffle délicatement sur les feuilles des arbres qui produisent une sorte de cillement. Malgré les bruits de la ville, les alentours sont pourvus d’un léger calme. Tout laisse prétendre qu’aujourd’hui est un jour parfait, et pourtant…
Les mots ne sont que des mots. On les entend et meurent au bout de quelques instants. Mais qu’en est-il des lettres? Des lettres où chaque mot et chaque virgule sont indispensables à l’autre. Chaque coup de plume délicatement pesé démontre l’éloge de son message. L’écriture est une chose qui peut, contrairement à la parole, perdurer et éveiller les gens qui la lira. Mais que devient le prestige des mots si une lettre en venait à être égarée. Leur grâce deviennent-elles comme de vulgaires paroles qui finissent par mourir avec celui qui les prononce?
Noir. Noir terre, noir brûlé ou noir vieilli. Je ne sais comment le d’écrire. Une lettre et un coffre. C’est tout.
9 août 1759
Les bombardements ne cessent de se faire entendre. Il ne me reste peut-être peut de temps. Les artilleries anglaises ne tarderont pas à détruire la ville. Nous sommes pris au piège.
Bien que je suis qu’un pauvre marchand, je tiens à dissimuler mes quelques objets de valeur pour ne pas qu’ils tombent dans les mains des anglais. Ici même, à la place royale, où j’ai passé ma vie à travailler au marché, je vais y laisser mon héritage.
Si quelqu’un trouve un jour cette lettre, sachez qu’à deux pas où vous avez le coffre, se tenait une église. Si elle venait à être complètement détruite, vous devez savoir que l’église Notre-Dame-des-Victoires a été construite sur le berceau de la Nouvelle-France.
À mes descendants, si cette lettre et ce coffre parviennent un jour à vous, c’est que l’espoir aura persisté et que mes prières auront été entendues.
Adieu
Jean-Batiste Lévesque
Les passants me jettent maintenant des regards. Peut-être ai-je l’air perdu, angoissé ou troublé? L’être humain est un joyau. Il a le pouvoir de dissimuler des secrets au plus profond de lui-même sans jamais que cela ne paraisse.
C’est en ce jour que j’ai compris l’importance de l’histoire. Les mots sont peut-être les seules preuves de notre passage sur terre. Autant que les paroles, les mots ne sont qu’accessoire. Ils nous poussent à ressentir, à comprendre et à évoluer. Peut importe les objets. La plus grande richesse de l’humain est de ressentir et c’est la seule chose réelle que nos ancêtres peuvent nous transmettre.
C’est alors que j’ai compris que l’humain sera humain tant qu’il y aura de l’espoir.
Stéphanie Lévesque-Vallée
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